Thierry Breton annonce le gel des prix du gaz et de l'électricité jusqu'à juillet 2007

Par latribune.fr  |   |  385  mots
Le ministre de l'Economie a annoncé que les prix du gaz et de l'électricité seraient maintenus inchangés jusqu'en juillet prochain, après avoir été augmenté respectivement de 1,7% et 5,8% cet été. Le ministre souhaite également autoriser le maintien des tarifs réglementés après la libéralisation du marché européen de l'énergie.

La question du pouvoir d'achat est décidément le cheval de bataille de la rentrée du gouvernement. Le ministre de l'Economie et des Finances Thierry Breton a annoncé aujourd'hui le maintien des prix du gaz et de l'électricité jusqu'en juillet prochain. "Pendant la période de transition vers 'l'ère post-pétrole' le Gouvernement a pour objectif prioritaire la protection du pouvoir d'achat des consommateurs. Ainsi, la croissance des tarifs réglementés du gaz et de l'électricité a été maîtrisée: ils n'augmenteront plus jusqu'au 1er juillet 2007", indique le site Internet du ministère.

Autre bonne nouvelle pour les ménages, Thierry Breton a confirmé que le projet de loi sur l'énergie, qui sera examiné à partir du 7 septembre par les députés, autorisera le maintien des tarifs réglementés au-delà du 1er juillet 2007, date de l'ouverture totale du marché européen de l'énergie. A partir de cette date, les ménages, comme les professionnels actuellement, pourront librement choisir leur fournisseur d'énergie.

En ce qui concerne l'électricité, le contrat de service public conclu entre l'Etat et EDF prévoit que les tarifs réglementés de l'électricité ne peuvent pas augmenter plus que l'inflation. Conformément à cet engagement, le gouvernement avait approuvé le 9 août une hausse des tarifs de la compagnie publique EDF de 1,7% à compter du 15 août, malgré de vives critiques dans les rangs de l'opposition et des associations de consommateurs. La dernière hausse des tarifs d'EDF remontait à janvier 2003, avec une augmentation de 3%. Il y eut ensuite une baisse de 1,6% en janvier 2004. Pour le gaz, le gouvernement avait décidé d'augmenter au 1er mai les tarifs des ménages de 5,8% alors que Gaz de France demandait une hausse de 8,1%, et il s'était déjà engagé à ne pas réviser ces tarifs jusqu'au 1er juillet 2007.

Sur le site du ministère, Thierry Breton rappelle que le gouvernement "a soutenu" les professions et les ménages affectés par les précédentes hausses de tarifs liées à la flambée des prix énergétiques, "avec notamment une aide à la cuve de fioul à la rentrée 2005, (une) réduction à 5,5% de la TVA sur les réseaux de chaleur, et des mesures fiscales en faveur des équipements solaires et des voitures propres".