AOL supprime 1.300 emplois aux Etats-Unis

Par latribune.fr  |   |  253  mots
Pour enrayer la chute de ses abonnés Internet, Time Warner poursuit sa vague de licenciement dans ses centres d'appels aux Etats-Unis. Une revue stratégique des ses activités européennes serait en cours.

La division Internet du géant américain Time Warner taille dans ses effectifs. AOL vient d'annoncer la suppression de 7% de ses effectifs sur un total de 19.000 à 20.000 employés qu'il compte actuellement à travers le monde. L'objectif est d'enrayer la chute constante de son nombre d'abonnés. Ces 1.300 licenciements concernent les centres d'appels chargés du suivi de la clientèle payante aux Etats-Unis.

En effet, le volume d'appels téléphoniques avec les abonnés a été réduit de moitié en deux ans. Déjà à l'automne 2005, 700 licenciements avaient été programmés dans ces mêmes services. Et les nouvelles suppressions visent "à mieux adapter nos ressources et continuer à répondre à un marché changeant", précise le groupe.

Cette annonce n'est pas véritablement une surprise au vu des résultats du premier trimestre de Time Warner publiés la semaine dernière. Le bénéfice d'exploitation d'AOL a décliné de 14,3% pour un chiffre d'affaires en recul de 7%. AOL est soumis à une forte pression de la part des opérateurs haut débit. La division Internet a perdu environ 1 million d'abonnés pour n'en compter plus que 24,5 millions au 31 mars 2006, portant la chute de son nombre d'abonnés dans le monde depuis 2002 a plus de 10 millions.

Cette annonce pourrait être la première d'une longue série. Le week-end dernier, le Wall Street Journal révélait que Time Warner avait mandaté la banque Citigroup pour passer en revue les activités d'AOL Europe, laissant présager de nouvelles mesures d'économies.