Free riposte aux offres de convergence fixe-mobile de France Télécom avec Unik et de Neuf Cegetel avec Twin. Le fournisseur d'accès à Internet lance la commercialisation sur son site Internet courant octobre, sans donner de date précise, de deux téléphones. Un téléphone WiFi qui sera vendu 59 euros et un téléphone bi-mode WiFi et GSM qui, lui, sera commercialisé à 199 euros.Pour utiliser ces téléphones en WiFi, les abonnés Free devront être à proximité de leur Freebox HD chez eux, ou près de la Freebox HD d'un autre abonné Free. Le téléphone sera alors automatiquement connecté au compte personnel de téléphonie de l'abonné. Le client bénéficiera de tous les services téléphoniques inclus dans son abonnement à 29,99 euros, tels les appels illimités vers 28 destinations dont les postes fixes en France Métropolitaine. Actuellement, la Freebox HD qui a remplacé la Freebox en avril dernier, équipe 300.000 abonnés de Free.Par ailleurs, le deuxième téléphone de Free, un bi-mode WiFi et GSM permettra également en insérant sa carte SIM, de se connecter au réseau GSM de son opérateur de téléphonie mobile. Free ajuste donc ses positions et mise comme ses concurrents sur la convergence fixe-mobile. Dans ce domaine, c'est Neuf Cegetel qui a tiré le premier en commercialisant Twin, un téléphone portable WiFi-GSM en juin dernier. Puis France Télécom est arrivé sur le devant de la scène en présentant le 25 septembre dernier Unik avec un avantage par rapport à Neuf Cegetel: l'opérateur historique assure qu'il n'y aura pas de coupure, si l'on veut poursuivre sa conversation en sortant de chez soi. Par ailleurs, France Télécom revendique la simplicité d'utilisation avec Unik, un seul numéro de téléphone est nécessaire alors qu'avec Twin de Neuf Cegetel, il faut avoir deux numéros. Toutefois, France Télécom annonce que l'utilisation d'Unik est en option. Il faudra payer entre 10 et 22 euros par mois selon l'option choisie, en plus de son abonnement ADSL et téléphonie mobile, alors que Free indique qu'il n'y aura pas pas de frais d'activation de services, ni d'abonnement supplémentaire à payer.Reste à savoir maintenant si les consommateurs s'y retrouveront dans ces différentes offres. Et si chaque protagoniste parviendra à séduire avec son offre de nouveaux clients pour étoffer son portefeuille ou si elles ne serviront qu'à retenir ses abonnés actuels pour éviter qu'ils ne désertent et partent grossir les rangs de la concurrence.

latribune.fr

18 Sept 2010, 0:27

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