SBS a-t-il un avenir chez Siemens ?

Siemens reste confiant. Malgré les difficultés de sa division SBS, son président, Klaus Kleinfeld, est persuadé qu'en avril prochain toutes ses activités auront atteint les objectifs de rentabilité que le groupe avait définis en 2002. "Nous travaillons de manière conséquence sur le programme Fit4more et je peux assurer qu'il sera bouclé comme annoncé au printemps prochain", a-t-il insisté en présentant les résultats du troisième trimestre.Deux gros dossiers sont donc en haut de son agenda. Maintenant qu'il a trouvé avec Nokia un partenaire pour sa division réseaux de télécommunications, il lui reste une solution à finaliser pour le pôle réseaux d'entreprises. Ceux-ci ont dû encore terminer dans le rouge au troisième trimestre. Siemens s'est bien gardé toutefois d'en indiquer le montant. Le dossier le plus lourd à régler est toutefois la division de services informatiques SBS. "Nous avançons bien dans notre restructuration et je pense que nous avons dépassé le fond", a ajouté Klaus Kleinfeld.La stratégie est double. SBS est en cours de recentrage sur les services dans les secteurs où le groupe est présent par ailleurs, pour profiter du savoir faire et des contacts. Parallèlement, la restructuration en cours, qui va encore entraîner quelque 200 millions de frais au quatrième trimestre, doit permettre de réduire les coûts de 1,5 milliard d'euros en deux ans. Une nécessité alors que la division a déjà perdu sur neuf mois 522 millions. Le chiffre d'affaires a certes été stable à 3,9 milliards. Mais le carnet de commande s'est rétréci de près de 20%. Dans ce contexte, la question de l'avenir de cette filiale au sein du groupe se pose. Klaus Kleinfeld a clairement tourné autour du pot, évitant de donner une réponse. Le dossier de fait est brûlant. SBS, dans sa constellation actuelle, est trop petit pour survivre seul, assurent tous les experts.Mais puisqu'il gère toute l'informatique du groupe, Siemens ne peut pas le confier à n'importe qui. "Nous nous gardons toutes les options ouvertes. Mais on ne peut jamais exclure des surprises. C'est pour cela que nous sommes payés", a répliqué le directeur financier Jo Kaeser. Visiblement au siège du groupe, les opinions divergent encore sur l'issue à trouver.
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