Total et Schneider à la rescousse

Paris clôture la séance sur une hausse symbolique, après avoir repris pied en terrain positif dans les derniers échanges. Les deux tiers de ses valeurs dans le rouge, le CAC 40 doit surtout sa progression au rebond de Total, sa plus grande capitalisation, et au renfort de Schneider Electric après la publication d'une note d'études d'UBS.Le marché a pourtant bien failli terminer en terrain négatif, après l'annonce d'une faiblesse inattendue des entrées nettes de capitaux aux Etats-Unis en juillet. Une déception, qui ne suffit toutefois pas encore à dessiner une tendance. Au-delà des statistiques publiées aujourd'hui, les investisseurs restent sur leurs gardes avant la réunion du comité de politique monétaire de la Fed mercredi. D'ailleurs, les volumes sont restés limités, avec un peu plus de 3 milliards d'euros échangés sur les valeurs de l'indice. Egalement dans cette optique, les investisseurs ont aujourd'hui fait la part belle aux valeurs défensives. A la clôture, le CAC 40 grappille 0,04% à 5.146,96 points, dans un volume d'affaires modeste de 3,4 milliards d'euros échangés sur les valeurs de l'indice. Sur les autres places européennes, le Dax cède 0,25%, le Footsie s'arroge 0,21%. A New York, le Dow Jones progresse légèrement de 0,03% à 11.563,97 points.Du côté du pétrole, le baril de WTI poursuit son érosion, alors qu'il s'affiche à ses plus bas d'environ six mois. L'or noir cède 11 cents le baril, à 63,22 dollars. Alors que les niveaux de stocks de brut et d'essence s'inscrivent à des niveaux très satisfaisants aux Etats-Unis, une trêve dans les émeutes au Nigeria et la détente observée dans le dossier du nucléaire iranien autorisent, dans l'ensemble, cette relative stabilité des cours. Du point de vue macro-économique, le programme du jour était peu étoffé. Dans la zone euro, la production industrielle a reculé de 0,4% en juillet, après avoir été inchangée en juin. Elle progresse encore de 3,2% sur un an. Outre-Atlantique ont donc été publiées les entrées nettes de capitaux aux Etats-Unis pour le mois de juillet. Contre toute attente, elles ont chuté à 32,9 milliards de dollars, contre 75,1 milliards en juin. Les analystes attendaient un repli beaucoup plus modéré à 70 milliards de dollars. Ce sont les plus faibles entrées de capitaux depuis les 26,9 milliards de mai 2005. Sur le front des changes, l'euro se renforce légèrement et permet d'obtenir 1,2677 dollar.Actualité peu fournie également du côté des entreprises, aucune publication d'envergure n'étant programmée. A noter cependant que Mittal Steel et, indirectement Arcelor, a fait son entrée au sein du CAC 40 aujourd'hui. Le titre cède 0,30% à 26,91 euros.Schneider Electric progresse de 2,64% à 89,40 euros, à la suite de la publication par UBS d'une note positive sur le titre. L'analyste a revu en hausse ses prévisions sur l'équipementier électrique et s'attend à un relèvement des estimations du consensus, rapporte Reuters. Compte tenu de ses nouvelles prévisions, UBS relève que la valeur est la moins chère de son secteur.Veolia Environnement monte de 2,72% à 44,88 euros, et termine en tête du CAC 40. Morgan Stanley a relevé son objectif de cours de 45 à 51 euros sur le titre du groupe de services aux collectivités. Citigroup passe à l'achat et vise pour sa part 50 euros, contre 43 euros auparavant. Au même chapitre des changements de recommandation, JPMorgan est passé à "surpondérer" sur Atos Origin, pour viser 50 euros. La SSII a par annoncé un contrat de 350 millions de livres sterling avec le gouvernement britannique. L'action prend 1,22% à 42,36 euros.BioMérieux (+3,58% à 49,15 euros) a enregistré une hausse de 41,1% de son résultat semestriel, à 55,1 millions d'euros. Le résultat opérationnel progresse de 37,5% à 85,6 millions, pour une augmentation de 8,7% du chiffre d'affaires, à 516,4 millions. Le groupe de diagnostic in vitro confirme attendre une progression de son chiffre d'affaires à données comparables dans le haut de fourchette de ses estimations initiales (5% à 6%).Le bénéfice net de CS a atteint 1,7 million au premier semestre, contre une perte de 6 millions d'euros un an plus tôt. La SSII confirme ses objectifs 2005. Elle attend une amélioration de sa rentabilité opérationnelle et de son résultat net. L'action monte de 0,97% à 23,84 euros. Ambroise EcorchevilleCopyright Invest
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.