Volkswagen pourrait supprimer 2.000 emplois sur son site de Bruxelles

Les 5.400 salariés de l'usine Volkswagen à Bruxelles, qui produit principalement des Golf, sont en grève depuis vendredi. Ils redoutent de faire les frais d'une sensible réduction d'effectifs. Confronté à des difficultés économiques, Volkswagen prévoit de supprimer d'ici trois ans quelques 20.000 postes en Allemagne, soit un cinquième de ses effectifs. Mais l'Allemagne ne serait pas le seul pays touché par cette restructuration. La Belgique pourrait une nouvelle fois être touché. Après la fermeture en 1999 du site de Vilvorde par Renault, qui avait entrainé 3.000 suppressions d'emplois, les Belges redoutent une nouvelle saignée. Lundi, le Premier ministre belge, Guy Verhofstadt est même intervenu en personne auprès des dirigeants de Volkswagen demandant de prendre en considération "les mérites" de son usine belge. Le constructeur a assuré que la "fermeture de l'usine de Forest n'était pas envisagée". Il n'empêche. Les syndicats redoutent la suppression possible de plus de 2.000 emplois dans le site bruxellois, vu les objectifs de production annuelle qui seraient assignés à l'usine dans le cadre de la restructuration du constructeur automobile allemand.La production de l'usine pourrait être ramenée à "moins de 171.000 véhicules" par an, ce qui entraînerait "la perte de deux équipes", soit "au moins 2.000 personnes", selon le délégué du syndicat FGTB, Erik van Tittelboom. Un conseil d'entreprise extraordinaire est convoqué ce mardi matin afin d'exposer aux représentants syndicaux les projets de la direction.
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