Les discussions entre les syndicats et la direction de Renault qui ont commencé mardi sur le télétravail se poursuivront le 9 janvier. En attendant, l'idée d'une expériementation du travail à domicile pour cinquante salariés pendant plusieurs semaines a été arrêtée. Ce projet, qui vise à réduire les coûts immobiliers de l'entreprise en Ile-de-France et à améliorer le taux d'occupation de ses locaux, a fini par séduire les syndicats. La direction estime à 14.000 euros par an et par salarié ses frais immobiliers en région parisienne.Pour cette expérimentation pilote, le principe d'une durée hebdomadaire de télétravail comprise entre deux et quatre jours a été retenu. Il s'agit de permettre aux salariés d'être en contact physique avec leur entreprise au moins un jour par semaine, selon la direction. Le défraiement des dépenses occasionnées par cette nouvelle organisation du travail (chauffage, assurance, électricité...) se fera sur la base d'un forfait, a indiqué la CFDT. Le télétravail, qui ne donnera lieu à aucune incitation financière, sera mis en oeuvre sur la base du volontariat, insistent les syndicats. Le télétravail fait partie d'un projet d'entreprise baptisé "Nouveaux environnements de travail", qui prévoit également la mise en place de bureaux partagés. L'objectif de la direction est "à terme de gagner 2.000 postes sur les 24.000 en Ile-de-France". En France, seulement 7 % des salariés sont concernés par le télétravail aujourd'hui, contre 13 % en moyenne en Europe.

latribune.fr

18 Sept 2010, 2:40

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