La Bourse de Paris finit la séance sur une hausse timide

La Bourse de Paris a terminé quasi-stable ce soir, en hausse de 0,09%, à 5.384 points. La remontée des cours du brut et la baisse en décembre aux Etats-Unis de l'indice de confiance des consommateurs de l'université du Michigan n'auront pas trop pesé sur la tendance. Au coeur des spéculations quant à l'avenir de son projet de fusion avec Gaz de France, Suez affiche l'une des meilleures performances de l'indice parisien et gagne à la clôture 2,56% à 38 euros. Après Bourse, le conseil d'administration du groupe présidé par Gérard Mestrallet a confirmé que "le rapprochement avec GDF constitue la meilleure des options stratégiques pour Suez, ses actionnaires, son personnel et ses clients". Dans son sillage, l'action Gaz de France progresse de 2,56% à 34,09 euros. Nette hausse également pour EADS. Après avoir ouvert en fort recul ce matin, le titre du constructeur reprend des couleurs à la clôture et prend 1,99% à 24,14 euros. Pour le deuxième jour de la reprise de sa cotation, la banque d'investissement Natixis reste très bien orientée. Le titre gagne ce soir 5,07%, après avoir déjà gagné hier soir de 2,32%. Entrée en Bourse réussie pour Klémurs, la filiale du groupe foncier Klépierre. Le spécialiste de l'immobilier commercial s'envole de 23% à 24,60 euros. En revanche, le secteur des médias était particulièrement mal orienté aujourd'hui. TF1 recule de 2,48% suite à une recommandation négative d'Exane BNP Paribas. M6 cède pour sa part 1,66%. La chaîne a signé un protocole d'accord en vue d'acquérir les 49% qu'il ne détient pas encore dans le capital de la chaîne du câble et du satellite Teva. Pour sa part, NRJ Group finit la journée en repli. Son titre perd 2,68% à 13,46 euros. Le marché sanctionne la baisse de plus de 50% de son résultat net sur les neufs premiers mois de l'année. Egalement dans le rouge, le numéro un français de la construction nautique Bénéteau, avec un titre en recul de 2,26% à 82 euros. Le groupe pâtit d'une recommandation à la baisse de Fideuram Wargny, qui s'impatiente de ne pas voir le groupe réaliser une opération de croissance externe.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.