Le président de la CGC réélu avec deux tiers des voix seulement

Bernard Van Creynest a de quoi être déçu. Le président de la Confédération générale des cadres (CGC), qui a été élu il y a un an à ce poste après le décès de Jean-Luc Cazettes, estimait que "75% (des votes) serait un bon score" pour sa réélection aujourd'hui jeudi. Or, il n'a recueilli que 66,4% de votes favorables, alors que 33,6% des congressistes se sont abstenus. Réunie en congrès confédéral jusqu'à vendredi, la CGC a connu de vifs débats pour le renouvellement de ses instances dirigeantes. Plusieurs fédérations, dont les fonctions publiques et la chimie, reprochent en effet à Bernard Van Creynest, issu de la puissante fédération de la métallurgie (un quart des adhérents), d'avoir refusé à Danièle Karniewicz, l'actuelle présidente de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) qu'il avait battue il y a un an, le poste de secrétaire général, en fait le numéro deux de l'organisation.Certaines fédérations ont menacé de boycotter le congrès, ce qui aurait entraîné son report, avant d'obtenir de Bernard Van Creynest l'assurance "que l'élection des secrétaires nationaux (l'équipe autour du président) se ferait sur leurs compétences et non sur des questions d'appareil", selon Philippe Jaeger (chimie). Celui-ci a critiqué la candidature unique de Bernard Van Creynest, estimant que c'était "un choix discutable et non discuté" dans l'organisation. De son côté Gabriel Artero (métallurgie) a fustigé ces fédérations qui "portent atteinte à l'intérêt supérieur de la confédération" en entretenant "la division".
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