Bruxelles donne son feu vert au rachat de Corus par Tata Steel

La Commission européenne a indiqué ce vendredi avoir donné son feu vert à l'OPA du sidérurgiste indien Tata Steel sur le britannique Corus, que lui dispute le brésilien CSN. L'enquête réalisée par la Commission "a montré que les chevauchements horizontaux entre les activités de Tata Steel et Corus se limiteraient à la fourniture de produits finis plats en acier au carbone et de tubes soudés, où les parts de marché cumulées sont relativement peu élevées et inférieures à un niveau où les sociétés pourraient déterminer soit la quantité totale soit le prix du marché", souligne notamment la Commission dans son communiqué. Malgré cette bonne nouvelle, Tata Steel a perdu ces derniers jours du terrain pour la reprise de Corus. Le brésilien CSN a en effet pris l'avantage la semaine dernière en proposant de racheter Corus pour environ 5,8 milliards de livres (8,6 milliards d'euros), dette comprise. Le groupe britannique a accepté cette offre, alors qu'il venait d'approuver une OPA de Tata Steel le valorisant à environ 5,6 milliards de livres.Corus, qui avait accepté en octobre d'être racheté par le groupe indien pour 5,1 milliards de livres, joue clairement le jeu des enchères depuis qu'il a été approché par le brésilien en novembre avec une offre d'achat informelle de 5,3 milliards. Il a repoussé sine die son assemblée générale du 20 décembre, prévue initialement pour trancher sur l'OPA de Tata Steel.
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