PSA Peugeot Citroën a mis en place un progamme de réorganisation de l'un de ses secteurs clés, la direction des plates-formes, techniques et achats (DPTA), avec un double objectif de "meilleure qualité" et d'"économies".Après avoir testé positivement pendant trois mois l'évolution de cette direction, en charge notamment du développement des véhicules, PSA a décidé de passer à la phase définitive. Gilles Michel, directeur plates-formes, technique et achats, a présenté vendredi la nouvelle structure à 130 cadres.La mise en place de cette "nouvelle" DPTA s'inscrit dans le cadre du programme de réduction de coûts annoncé fin septembre par le PDG du groupe PSA, Jean-Martin Folz. Ce dernier va quitter ses fonctions en janvier. Il sera remplacé par Christian Streiff, venu d'Airbus (où il a fait un passage éclair) et Saint-Gobain (où il fut un temps dauphin de Jean-Louis Beffa avant d'être écarté).Avec la mise en oeuvre de cette nouvelle organisation, le constructeur table sur "une dynamique de progrès" et n'entend "renoncer en rien au niveau d'ambition du plan produits, avec des moyens stables", a souligné un porte-parole.La principale innovation porte sur la période de lancement et de production des véhicules, découpée en deux phases distinctes: la "vie série" et la "vie courante".La "vie série", concentrée sur une période de 18 à 24 mois, comprend le lancement du véhicule de base, suivi de la déclinaison de toutes les variantes prévues, en atteignant le niveau de qualité requis. Vient ensuite la "vie courante" du véhicule, avec "une situation stable" de production industrielle, sauf un restylage à mi-parcours.Les deux phases étaient auparavant confondues, et ce changement va permettre de dégager 20% des effectifs qui seront réalloués en amont sur la conception des véhicules.La DPTA, emploie 17.500 personnes, dont 47% de cadres et ingénieurs, et constitue ainsi l'une des plus importantes directions industrielles du groupe. Outre le développement et la production des véhicules, elle comporte le secteur des achats, très important dans la mesure où plus de 70% du prix de revient du véhicule vient des achats. Avec un budget achats de 30,4 milliards d'euros en 2006, PSA Peugeot Citroën est le premier acheteur de France, toutes industries confondue
Réorganisation chez PSA Peugeot Citroën pour réduire les coûts
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