Indicateurs au vert en novembre outre-Atlantique

Flopée de bonnes nouvelles en provenance des Etats-Unis aujourd'hui. D'une part la consommation, comme en France, se porte très bien. Soutenues par les rabais généreux des détaillants accordés très tôt dans la saison, les dépenses des ménages ont progressé de 0,5% en novembre, la plus forte hausse en quatre mois, et leurs revenus ont augmenté de 0,3%. Les économistes du consensus recueilli par l'agence Bloomberg tablaient toutefois sur des dépenses en hausse de 0,6% et des revenus en progression de 0,4%. "Enfin, comme toujours, les dépenses sont supérieures aux revenus; novembre est le dix-neuvième mois de taux d'épargne négatif", relève Brian Fabbri, chez BNP Paribas.Les Américains ont en tout cas toujours le moral. Le niveau définitif de l'indice de confiance des consommateurs établi par l'université du Michigan s'est établi à 91,7 points en décembre, soit davantage que les prévisions des économistes, qui tablaient sur un chiffre de 90,2 points. Le mois précédent, l'indice s'était établi à 92,1.Après un recul de 8,2% le mois précédent, les commandes de biens durables ont rebondi, affichant une hausse de 1,9% grâce à la forte performance des transports, a par ailleurs annoncé le département du Commerce. Les économistes ne tablaient que sur une hausse de 1,3%, et de 1% hors transports. Hors transports, les commandes ont reculé de 1,1%. Sur un an, les commandes de biens durables ont progressé de 7,6% en novembre. Enfin, pour couronner le tout, l'indice mesurant les prix liés aux dépenses de consommation (PCE), indicateur favori de la Réserve fédérale pour mesurer l'inflation, est resté stable par rapport à octobre, tout comme l'indice de base, qui exclut les éléments volatils comme les produits frais et l'énergie. Les économistes du consensus recueilli par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de 0,2% de l'indice de base. "Il semblerait que l'inflation ait touché un plus haut et que désormais elle se tasse", estime Stuart Hoffman, chef économiste chez PNC Financial Services Group, interrogé par Bloomberg à Pittsburgh.Du coup, le dollar s'est replié face à l'euro, sur le renforcement des anticipations de baisse des taux dans les prochains mois. Juste après la publication, le dollar se traitait à 1,3196 pour un euro contre 1,3177 hier au soir.
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