France Telecom examine des offres de rachat de sa filiale au Pays-Bas

Par latribune.fr  |   |  299  mots
France Télécom annonce ce lundi dans un communiqué avoir reçu des offres d'acquéreurs de tout ou partie du capital de sa filiale Orange aux Pays-Bas. La semaine passée, les rumeurs évoquaient un échange de participation entre l'opérateur français et son homologue allemand, Deutsche Telekom, autour de leurs filiales respectives aux Pays-Bas et en Espagne.

La rumeur de la semaine dernière semble se confirmer un peu plus ce lundi. France Télécom annonce dans un communiqué avoir reçu des offres d'acquéreurs de tout ou partie du capital de sa filiale Orange aux Pays-Bas. "France Télécom a décidé ce jour d'engager un processus formel d'analyse de ces offres et marques d'intérêt et, conformément aux dispositions du droit hollandais, la procédure de consultation du Comité d'Entreprise d'Orange aux Pays-Bas", précise un communiqué du groupe de télécommunications.

Déja la semaine passée la presse espagnole se faisait l'écho d'un échange de participation entre France Télécom et Deutsche Telekom autour de leur filiale implantée respectivement aux Pays-Bas et en Espagne. L'information avait dans la foulée été confirmée à La Tribune de source proche de Deutsche Telekom. France Télécom aurait obtenu la filiale Internet espagnole Ya.com du groupe allemand contre la cession de sa filiale mobile néerlandaise Orange. La valeur de cette dernière étant trois fois plus importante que celle de Ya.com, Deutsche Telekom devrait verser un milliard d'euros en compensation.

Cette redistribution des cartes devrait permettre sur les deux marchés une consolidation des positions des deux groupes, tout en freinant les ambitions de deux grands concurrents, celle du britannique Vodafone et celle de l'espagnol Telefonica. Depuis l'an dernier, France Télécom ne cachait plus ses ambitions de l'autre côté des Pyrénées. Par étape, il y a renforcé sa position et, à l'automne, son président Didier Lombard, avait indiqué être prêt à y investir quelque 1,5 milliard d'euros en trois ans pour développer sa stratégie basée sur le concept de services intégrés et convergents.