Avec trois élus au premier tour et des candidats en ballottage favorable dans la majorité des cas, l'UMP pourrait réaliser le grand chelem sur le département. Ainsi Dominique Perben (48%) est assuré d'une première élection dans un fauteuil la semaine prochaine, une étape qui était indispensable pour se positionner dans la perspective des municipales de Lyon.
Pierre-Alain Muet (28%), ex-conseiller économique de Lionel Jospin, est devancé par le député sortant (UMP) Emmanuel Hamelin (42%). De même, dans la 1ère circonscription, la député sortante (MoDem) Anne-Marie Comparini, ancienne présidente du conseil régional et fidèle de François Bayrou n'a pas réussi son pari de conserver un siège centriste à Lyon: avec 18%, elle est distancée par le jeune candidat UMP Michel Havard, en tête avec 40% des voix devant le candidat de gauche PRG (23,5%). Azouz Begag, autre candidat MoDem (16%), a aussi échoué et ne serait pas présent au second tour.
Dans l'est lyonnais, acquis à la gauche, le Parti socialiste est là aussi menacé par l'UMP. Dans la 7ème, Jean-Jack Queyranne, député sortant et président du conseil régional (33,8 %) arrive derrière un presque inconnu UMP (39 %) et se retrouve en situation délicate. Dans la 14ème, André Gerin (PC) députant sortant, maire de Vénissieux, enregistre un faible score de 22,5 %, derrière le candidat UMP (29,92%). Mais avec le report des voix du PS (18%) et une mobilisation de la gauche au deuxième tour, il peut espérer sauver son siège et faire échec au grand chelem annoncé de l'UMP.