Fiat n'exclut pas une scission de son activité automobile

Par latribune.fr  |   |  215  mots
L'administrateur délégué, Sergio Marchionne, déclare dans un entretien au magazine Automotive News que le groupe italien n'exclut pas cette hypothèse si cela permet de mieux valoriser cette activité.

Connu pour avoir redressé la firme de Turin, l'administrateur délégué (patron opérationnel) de Fiat, Sergio Marchionne, déclare dans un entretien au magazine Automotive News que le groupe italien n'exclut pas une scission de son activité automobile si cela permet de mieux valoriser cette activité.

"Ce n'est pas une question d'organisation du groupe mais de valorisation de l'action du groupe inférieure à la somme de ses parties, explique t-il. Le raisonnement selon lequel un conglomérat se traite en Bourse avec une décote pourrait avoir des fondements. Jusque-là, Fiat n'en a pas souffert, mais si cela devait survenir et entraînait une perte durable de valeur, nous pourrions envisager une scission". Avant d'ajouter toutefois ce bémol : "cela doit être évalué au regard de la perte de synergies de groupes que cela provoquerait".

Il a par ailleurs annoncé que Fiat envisageait de lancer fin 2009 un modèle plus petit que sa Fiat 500 (lancée elle en juillet dernier) pour garder sa position forte sur le segment A, celui des petites voitures. Enfin, le groupe travaille sur un projet de voiture à bas coûts (à moins de 6000 euros pour l'Europe compte tenu des normes de sécurité), sous une autre marque que Fiat mais ce projet en est "encore à un stade préliminaire".