La banque néerlandaise ABN Amro est confiante. Elle réaffirme ce lundi être en ligne avec ses prévisions de bénéfice par action pour 2007 à savoir 2,30 euros.

Une volonté de rassurer face à la crise actuelle du crédit qui touche les établissements financiers, américains d'abord avec la crise du subprime, les prêts immobiliers à risque, mais désormais aussi européens comme en témoignent les problèmes de la banque britannique Northern Rock.

Les actionnaires d'ABN Amro doivent se prononcer jeudi sur les deux offres de rachat de l'établissement, celle de la banque britannique Barclays (en partie par échange d'actions, ce qui plombe sa valeur compte tenu du recul des titres des banques en Bourse) et celle du consortium mené par Royal Banl of Scotland avec l'espagnole Santander et le bancassureur belgo-néerlandais Fortis.

Un responsable d'ABN Amro a confié ce lundi à la télévision néerlandaise que c'est la seconde qui devrait l'emporter. Le patron de Barclays a reconnu vendredi pour la première fois qu'il pourrait retirer son offre.