Le grand groupe allemand d'équipements sportifs Adidas n'est pas une cible pour un éventuel acquéreur, a déclaré ce jeudi Herbert Hainer son président du directoire. Il réagissait à des rumeurs de marché évoquant un éventuel intérêt du leader mondial, son grand concurrent américain Nike, et du fabricant japonais de chaussures de sport Asics.
Il a qualifié ces spéculations de "complètement absurdes" et affirmé que personne n'avait approché Adidas. En outre, à ses yeux, les autorités de la concurrence n'approuveraient jamais une fusion avec ses rivaux car le nouvel ensemble contrôlerait près de 80% du marché mondial, voire davantage dans certaines régions.
Adidas a par ailleurs indiqué que les ventes de sa filiale américaine Reebok (racheté en 2006 pour 3,8 milliards de dollars soit à l'époque près de trois milliards d'euros) allaient stagner aux Etats-Unis en 2008. Il ne prévoit une amélioration qu'en 2009.