Stock options : les charmes de la gestion active

Par latribune.fr  |   |  294  mots
Les stock options sont un outil d'investissement attrayant ... encore faut-il savoir optimiser leur utilisation. Alain Caron, responsable du Conseil en gestion de patrimoine de la Société Générale, qui a lancé stockoptions.fr, site pédagogique et enrichi de simulateurs très utiles, vous livre quelques pistes à explorer.

La plupart des bénéficiaires de stock options attendent la fin de la période d'indisponibilité fiscale pour réaliser une levée-cession. Cette gestion passive a l'avantage de la simplicité et supprime tout risque de perte lié aux aléas de la Bourse, mais ne s'inscrit pas forcément dans une stratégie d'optimisation.

Compte tenu des enjeux financiers, une gestion active dissociant la levée d'option et la cession des actions peut s'avérer d'autant plus judicieuse qu'elle est susceptible de réduire le coût fiscal de l'opération. Par exemple, le déblocage d'un PEE pour financer la levée des options permet d'optimiser la fiscalité, les plus-values étant exonérées de toute imposition (hors prélèvements sociaux). En contrepartie, cette formule oblige à conserver les titres pendant cinq ans, sans garantie de cours.

En outre, pour les plans pouvant bénéficier du portage fiscal de deux ans, il est possible d'alléger l'imposition de la plus-value d'acquisition. Cependant, la cession différée implique souvent de recourir à un financement remboursable le jour de la cession des actions. Afin d'éviter de mobiliser votre trésorerie ou d'arbitrer vos placements, vous pouvez demander un prêt sur mesure, rapidement disponible.

Une fois vos options levées, la valeur potentielle de vos actions peut représenter une part importante de votre patrimoine. Pour vous prémunir des risques du marché et assurer vos plus-values jusqu'à la cession, des contrats de couverture peuvent être mis en place.

Enfin, dans une perspective de transmission du patrimoine, il est possible d'effectuer une donation de titres issus de la levée de stock options. Réalisée dans certaines conditions, elle permet d'effacer les plus-values constatées au jour de la donation.