Rio Tinto contraint de retarder la vente des emballages d'Alcan

Par latribune.fr  |   |  263  mots
La crise du crédit hypothécaire aux Etats-Unis a retardé la vente de la division emballage de l'ex-producteur canadien d'aluminium Alcan, entré dans le giron de l'anglo-australien Rio Tinto. Alcan avait annoncé en juillet la vente de ce pôle, qui emploie actuellement 31.000 salariés, dont 5.000 en France.

La crise du crédit hypothécaire aux Etats-Unis a retardé la vente de la division emballage de l'ex-producteur canadien d'aluminium Alcan, passé cette semaine aux mains de l'anglo-australien Rio Tinto. Alcan avait annoncé en juillet la vente de ce pôle, qui emploie actuellement 31.000 salariés, dont 5.000 en France, en même temps que son rachat amical par le géant minier mondial anglo-australien.

"Il y a eu un ralentissement dans le processus de vente avec la crise du crédit, mais la situation est en train de se calmer", a déclaré à l'Agence France Presse (AFP) Dick Evans, ex-PDG d'Alcan et nouveau patron de la branche aluminium de Rio Tinto Alcan. Le PDG de Rio Tinto, Tom Albanese, s'est pour sa part déclaré "encouragé par les progrès" accomplis en vue de cette vente, qu'il espère conclure à "court ou moyen terme".

Alcan avait indiqué en juillet que la vente de sa division emballage, le deuxième au monde, et même le premier pour les emballages de produits pharmaceutiques, cosmétiques et du tabac, pourrait lui rapporter jusqu'à 6 milliards de dollars. "Nous voulons obtenir le meilleur prix, le plus rapidement et du meilleur acheteur possible", explique Dick Evans. Rio Tinto est engagé dans une "révision stratégique" de ses options pour plusieurs de ses actifs. Il espère en vendre "pour plus de 10 milliards de dollars" en incluant le secteur de l'emballage, selon ses dirigeants. Rio Tinto compte ainsi financer une partie de son rachat d'Alcan pour 38,1 milliards de dollars, le plus important de l'histoire minière mondiale.