Suspendu en Allemagne, le maïs transgénique de l'américain Monsanto, le MON 810, va continuer à être cultivé et utilisé en France pour l'alimentation animale, a décidé le gouvernement, suite à un avis de la Commission du génie biomoléculaire (CGB) saisie le 24 mai dernier. Les ministres de l'Ecologie, Alain Juppé, et de l'Agriculture, Christine Lagarde, ont pris "acte de l'avis rendu par la CGB", tout en assurant qu'ils feront preuve d'une "grande vigilance sur la manière dont sont conduites en France les cultures d'organismes génétiquement modifiées".
Alain Juppé avait indiqué le 25 mai qu'il pourrait décréter un moratoire sur le MON 810. "L'Allemagne vient de suspendre l'autorisation de (ce maïs). Dans ce cas précis, il faut s'inspirer de l'exemple allemand", avait-il alors déclaré dans un entretien au Parisien. Christine Lagarde était intervenue dans la foulée, estimant qu'il ne fallait "pas se précipiter". De son côté, Arnaud Apoteker, de l'organisation non gouvernementale (ONG) Greenpeace, a estimé que cette décision est "de mauvais augure pour le Grenelle de l'environnement" programmé cet automne, soulignant que "l'ensemble des ONG réclamaient un moratoire sur les OGM".
Le MON 810 vise à protéger les cultures de la pyrale du maïs, une sorte de papillon dont les larves se nourrissent de l'intérieur des tiges des plantes. Environ 30.000 hectares de ce maïs OGM sont cultivés en France, autorisé depuis 1998 à la culture commerciale dans l'Union européenne.
Le maïs transgénique de Monsanto reste autorisé
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