Un trio pour assurer l'intérim à la tête de l'UIMM

Par latribune.fr  |   |  381  mots
Denis Gautier-Sauvagnac a abandonné officiellement la présidence de l'UIMM. En attendant l'élection d'un nouveau président, au plus tard le 20 décembre, c'est un trio composé des trois vice-présidents de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie qui assurera les affaires courantes et préparera l'élection.

Denis Gautier-Sauvagnac, mis en cause dans l'affaire des retraits de fonds suspects dans les caisses l'UIMM union des industries et des métiers de la métallurgie (patronat de la métallurgie), a officiellement quitté ce jeudi matin ses fonctions de président de l'organisation patronale. Prenant acte de cette décision, le conseil de l'UIMM a tenu a exprimé sa reconnaissance à "DGS" "pour son rôle et son action continus au service de l'UIMM et de ses adhérents depuis 14 ans".

Conformément à ce qu'il avait annoncé au mois d'octobre, Denis Gautier-Sauvagnac a remis son mandat devant le conseil de l'UIMM, instance dirigeante de l'organisation qui compte près de 150 membres, représentants des chambres syndicales de l'Union et présidents territoriaux.

Dans l'attente de l'élection d'un nouveau président qui doit intervenir le 20 décembre au plus tard (date du prochain conseil), les trois vice-présidents, Thierry Gagnez, Robert Mahler et Yves Rambaud "assureront la conduite des instances de l'Union (conseil et bureau) et la préparation de l'élection", indique l'UIMM. Avec cette solution temporaire, l'UIMM "souhaite se donner le temps de trouver le bon président qui saura défendre à la fois l'industrie française et les intérêts de l'ensemble de ses membres", indiquait-on lundi dans l'entourage de l'UIMM.

Aucun candidat ne s'est officiellement déclaré lors du conseil de jeudi, mais Jean-Paul Béchat, ancien président du groupe de hautes technologies Safran, a déjà fait acte de candidature par voie de presse. Les noms d'Yvon Jacob, président du Groupement des fédérations industrielles (GFI), et de Francis Mer, président du conseil de surveillance de Safran, circulent même si aucun des deux n'a confirmé son intérêt pour le poste.

Le choix de ce nouveau président est crucial pour la première fédération patronale qui a besoin d'afficher une image rénovée, non seulement au sein de l'opinion, mais aussi pour ne pas perdre définitivement sa place primordiale au sein du Medef. Dans ce processus de reconquête, l'UIMM indique s'être "engagée dans un processus de transparence financière qui doit conduire à la nomination de deux commissaires aux comptes qui auront pour mission de procéder à la certification des comptes 2008".