Les autorités italiennes autorisent la fusion des bourses de Londres et de Milan

Par latribune.fr  |   |  293  mots
L'Autorité garante de la concurrence et du marché en Italie a annoncé ce lundi qu'elle donnait son feu vert à l'acquisition de Borsa Italiana par le London Stock Exchange.

La fusion entre le London Stock Exchange (LSE) et la Borsa Italiana se rapproche après le feu vert donné ce lundi par l'Autorité garante de la concurrence et du marché italienne. Les deux entreprises de marché tiendront ce mercredi des assemblés générales de leurs actionnaires pour approuver les derniers aspects techniques de cette opération d'un montant de 1,63 milliard d'euros.

Lancé comme ses principaux concurrents dans la course à la consolidation des bourses mondiales, le LSE deviendra à l'occasion la première place européenne en terme de capitalisation devant Euronext. L'opération permettra aux deux places financières de sortir de leur isolement et de se renforcer face au géant Nyse-Euronext, formé par les places de New York et l'ensemble Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et les marchés dérivés de Londres, le Liffe.

Le groupe sera présidé par Chris Gibson-Smith, l'actuel président du LSE, et dirigé par Clara Furse, l'actuelle directrice générale du LSE. Angelo Tantazzi, président de Borsa Italiana, sera vice-président et Massimo Capuano, directeur général de Borsa Italiana, sera directeur général adjoint. Le conseil d'administration sera composé de douze membres, sept nommés par le LSE et cinq par Borsa Italiana.

Avec cette fusion, le London Stock Exchange pèsera désormais 5,8 milliards d'euros, devenant une proie moins aisée pour le Nasdaq. La Bourse new-yorkaise des nouvelles technologies, qui détient déjà 30% du LSE, a déjà tenté en février dernier d'en prendre le contrôle. Mais l'opération s'est soldée par un échec, le deuxième en un an. Aux termes de la législation britannique, le Nasdaq ne pourra pas présenter de nouvelle offre avant février prochain