Barnes & Noble peut se frotter les mains. Grâce au dernier tome des aventures d'Harry Potter sorti le 21 juillet, le premier libraire du monde a connu un deuxième trimestre (s'achevant le 4 août) phare. Outre le bénéfice net du groupe qui progresse de 8,9% à 18,1 millions de dollars (13,4 millions d'euros), les ventes ont bondit de 7,6% à 1,24 milliard de dollars (919 millions d'euros), dépassant même les 1,22 milliard prévus par les spécialistes interrogés par Bloomberg.

Le sorcier a véritablement dopé les résultats du groupe américain. Pulvérisant tous les records aux Etats-Unis avec 8,3 millions d'exemplaires vendus dans les premières 24h, le dernier épisode de la saga Harry Potter s'est écoulé à hauteur de 1,8 million de copies en 48h dans les magasins Barnes & Noble.

Toutefois, l'extraordinaire succès de l'ouvrage de J.K Rowling n'est pas la seule origine de la forte croissance trimestrielle du groupe américain. Celui a en effet mis en place depuis le début de l'année une stratégie promotionnelle destinée à contrer ses concurrents. Par ailleurs, d'autres livres ont connu des ventes particulièrement bonnes. "The Assault on Reason" d'Al Gore ou encore "The Dangerous Book for Boy" de Conn et Hal Iggulden ont eux aussi connu un franc succès.

Encouragé par ces bons résultats, Barnes & Noble a révisé ses prévisions pour l'année à la hausse. L'américain table désormais sur des recettes annuelles de 1,69 à 1,87 dollar (1,25 à 1,39 euro) par action contre 1,49 à 1,67 dollar prévus initialement.

En fin d'après midi, le titre Barnes & Noble progresse de 2,75% à la Bourse de New York.