Imperial Tobacco discute avec Altadis et attend des évolutions sur ce dossier

Le cigarettier britannique, numéro quatre mondial du tabac, révèle qu'il vient d'avoir des rencontres avec son homologue franco-espagnol Altadis qu'il convoite. Il annonce aussi une nette hausse de ses profits au premier semestre.

Le cigarettier britannique Imperial Tobacco, numéro quatre mondial du tabac, qui commercialise notamment les deux marques les plus populaires en Grande-Bretagne, Lambert & Butler et Richmond, et les West et Davidoff en Allemagne, déclare ce mardi qu'il espére toujours que le groupe franco-espagnol Altadis finira par recommander l'offre de rachat qu'il a faite sur lui, après avoir rencontré son concurrent la semaine dernière.

"Nous avons eu récemment des discussion avec Altadis, et nous allons tenter de poursuivre un dialogue constructif afin d'essayer d'obtenir une recommandation", a déclaré Gareth Davis, directeur général d'Imperial Tobacco, numéro quatre mondial du tabac, au cours d'une téléconférence consacrée au résultats semestriels du groupe.

Il a ajouté qu'Imperial Tobacco restait patient et qu'il espérait toujours de futures avancées dans le cadre des pourparlers : "dans le courant du mois à venir, nous nous attendons à ce que la situation avec Altadis devienne plus claire".

Imperia Tobacco a relevé le 10 avril à 47 euros par action son offre d'achat en numéraire sur Altadis, soit un montant total de 12 milliards d'euros, mais le groupe franco-espagnol a une nouvelle fois repoussé ses avances.

Imperial ne voit pas de raison d'améliorer sa proposition tant qu'Altadis ne lui aura pas accordé une procédure limitée de "due diligence" (évaluation de la valeur de l'entreprise avec accès aux comptes), qu'Altadis - fruit de la fusion entre l'ex groupe public français Seita et son homologue espagnol Tabacalera - ne veut pas lui accorder s'il ne s'engage pas à surenchérir.

Le groupe britannique a par ailleurs annoncé ce mardi une hausse de 13% de son bénéfice au premier semestre (il passe de 397 à 421 millions de livres et de 55,9 à 62,1 pence par action) et dit s'attendre à une performance toujours vigoureuse au second.

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