Londres et Madrid trouvent une solution à leur différend sur Gibraltar

Par latribune.fr  |   |  276  mots
L'Union Européenne peut enfin transposer les sanctions de l'Onu envers l'Iran et la Corée du Nord.

L'Espagne et la Grande-Bretagne ont trouvé un compromis à leur différend sur la façon de formuler par écrit les compétences des autorités de Gibraltar, différend qui bloquait notamment l'adoption des sanctions européennes contre la Corée du Nord et l'Iran.

C'était un caillou dans la chaussure de l'Europe. Ou plutôt un rocher.... Alors que l'Europe s'apprêtait à transposer sur son territoire les sanctions adoptées par l'Organisation des Nations Unies (ONU) envers l'Iran et la Corée du Nord, elle avait rencontré un problème. Celui du statut de Gibraltar. Car au même titre que les autres autorités européennes, celles du petit rocher doivent faire respecter les sanctions, et en particulier le gel des avoirs iraniens ou nord coréens qui se trouveraient dans des banques locales. Oui, mais, qui sont, des Espagnols, qui revendiquent la souveraineté sur le Rocher, ou des Britanniques, qui l'exercent depuis des décennies, les réelles autorités de Gibraltar? L'affaire paraît secondaire, mais il n'empêche, elle a bloqué tout le processus. Et pour cause, la transposition des sanctions onusiennes devait comporter une annexe, dans laquelle figureraient le nom des autorités en question....

On s'en doute, les Britanniques demandaient à ce que se soit un haut fonctionnaire du Rocher qui soit considéré comme l'autorité compétente. Les Espagnols s'y opposaient. Impossible pour eux de prendre le risque que cette reconnaissance d'autorité, britannique en l'occurrence, soit gravée de facto dans le marbre....

Les deux parties ont trouvé ce matin une formule, qui n'a pas été dévoilée, mais permettant de sortir de cette mini-crise diplomatique. Ouf !