La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 0,23% vendredi, sous l'impulsion du compartiment sidérurgique et notamment de Nippon Steel . L'indice Nikkei a terminé sur un gain de 41,36 points à 18.157,93, après avoir oscillé entre des extrêmes de 18.124 et 18.223. L'indice plus large Topix a progressé de 0,46% à 1.776,17.

En tête des volumes, Nippon Steel, le deuxième sidérugiste mondial, s'est adjugé 3,92% à 955 yen au lendemain de la publication de chiffres montrant que la production d'acier brut du Japon a atteint un record en janvier-juin, pour la première fois en 33 ans, grâce notamment à la demande des constructeurs automobiles. JFE Holdings , le numéro deux japonais, a pris 3,87% à 8.590 yen.

Les valeurs de l'acier, mais aussi les groupes de négoce et les constructeurs de machines, ont été recherchés en général par les investisseurs en quête de bonnes affaires, au détriment du compartiment de l'immobilier et en premier lieu de Mitsubishi Estate qui a trébuché de 2,83% à 3.090 yen. "Les investisseurs boudent les valeurs avec un ratio cours/bénéfice trop élevé, ils cherchent des titres qui ont des valorisations plus faibles mais avec un bon potentiel de résultats", explique Toru Otsuka chez Mizuho Investors Securities.

Mitsubishi Estate affiche un PER d'environ 55 quand la moyenne est de 20 pour les valeurs du Nikkei.
Egalement à la baisse, le groupe de télécoms KDDI a chuté de 6,06% à 853.000 yen dans la crainte d'une guerre des prix coûteuse pour les opérateurs de téléphonie mobile. KDDI, le numéro deux japonais derrière NTT DoCoMo , a décidé jeudi de baisser ses prix pour contrer la montée en puissance de son rival Softbank , le dernier arrivé sur le marché, mais celui-ci lui a aussitôt emboîté le pas. Softbank a perdu 2,74%.