L'Oréal affiche un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 8,4% à 4,27 milliards

Par latribune.fr  |   |  329  mots
Le groupe a annoncé des ventes trimestrielles légèrement supérieures aux attentes des analystes financiers. L'effet de change est fortement négatif. Il confirme son objectif de croissance de "6 à 8%" en 2007

En hausse de 14% depuis le début de l'année et de 20% sur un an, le titre de l'Oréal devrait poursuivre sans encombre son ascension. Le numéro un mondial des cosmétiques a enregistré une hausse de 8,4% de ses ventes au premier trimestre, à 4,27 milliards d'euros, un chiffre d'affaires "encourageant" qui lui permet de confirmer son objectif de croissance pour 2007.

Ces 4,27 milliards de chiffre d'affaires sont supérieurs aux attentes des analystes, qui tablaient sur 4,25 milliards, selon le consensus de leurs estimations compilées par Thomson IBES. A données comparables, le chiffre d'affaires a gagné 7,9%, a précisé dans un communiqué le groupe, qui se veut "confiant" dans la réalisation de son objectif d'une croissance à données comparables "de 6 à 8%" en 2007.

La croissance de la branche cosmétique s'est élevée à 4,1%. "L'effet net de changement de structure, du fait principalement des acquisitions de The Body Shop et Sanoflore consolidées respectivement en juillet et octobre 2006, est de + 4,6%", précise le groupe.

"La croissance du groupe évolue conformément à ce que nous avions annoncé : l'Europe de l'Ouest maintient un rythme soutenu, l'Amérique du Nord reprend progressivement le chemin de la croissance et les nouveaux marchés réalisent un bon début d'année", a déclaré Jean-Paul Agon, Directeur Général de L'Oréal.

Seule ombre au tableau, "l"effet de change est fortement négatif sur ce premier trimestre et devrait le rester tout au long de l'année tout en s'atténuant". Les effets monétaires ont en effet eu un impact négatif de -4,1% (aux cours de change du 31 mars 2007, il s'établirait à -2,6% sur l'ensemble de l'année 2007). La croissance hors effets de change ressort en hausse de 12,5%. De quoi apporter de l'eau au moulin de ceux qui dénoncent les méfaits de l'euro fort, à l'heure ou Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy militent pour que la Banque centrale européenne (BCE) se soucie davantage de la croissance.