La Banque du Japon intervient, le Nikkei repasse dans le vert

Vendredi, la BoJ, la Banque du Japon, avait déjà ouvert les vannes à hauteur de 1.000 milliards de yens (6,25 milliards d'euros), emboîtant le pas à la Banque centrale européenne (BCE) et à la Réserve fédérale américaine (Fed). Cette fois la BoJ injecte 600 milliards de yens (3,75 milliards d'euros) dans le circuit monétaire.Les injections effectuées par la BoJ demeurent beaucoup plus modestes que celles de ses homologues américaine et européenne, l'économie japonaise étant jugée modérément exposée à la crise du "subprime".La Fed avait effectué vendredi une injection de liquidités de 38 milliards de dollars (27,75 milliards d'euros), la plus massive depuis celles qui avaient suivi les attaques terroristes du 11 septembre 2001, après avoir déjà déversé sur le marché interbancaire 24 milliards de dollars (17,53 milliards d'euros) la veille.La Banque centrale européenne a, pour sa part, offert aux banques un total 155,85 milliards d'euros jeudi et vendredi.Cette action concertée des trois principales banques centrales du monde vise à rassurer les investisseurs, qui craignent que la crise du "subprime" ne destabilise le système financier mondial.La Bourse de Tokyo, qui avait lourdement chuté vendredi, s'est du coup rétablie ce lundi matin. L'indice Nikkei des principales valeurs gagne finalement 0,21%, soit 35,96 points, à 16.800,05, après avoir fini vendredi en baisse de plus de 2% à un plus bas depuis le 16 mars. En revanche, l'indice élargi Topix a terminé en léger recul de 0,08% (1,29 point) à 1.632,64, après avoir clôturé vendredi à son plus bas niveau depuis le 11 janvier. Certaines valeurs se sont particulièrement illustrées. C'est le cas du fabricant de céramiques pour l'életronique Kyocera, l'une des valeurs malmenées ces derniers temps, les opérateurs craignant que la crise du "subprime" ne finisse par ralentir la croissance. L'action a gagné 2,88% à 10.720 yens. Mitsubishi Materials, producteur de métaux non ferreux, s'est envolé de 9,79% à 639 yens grâce à un rebond des cours des métaux industriels tels que le cuivre. Et le titre NEC Electronics a progressé de 4,53% à 3.460 yens, le journal Nikkei affirmant que le groupe comptait doubler son chiffre d'affaires en Chine d'ici l'exercice 2010.
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