Des apiculteurs demandent la destruction de maïs transgénique

L'Union des apiculteurs d'Anjou, qui fédère des professionnels de l'apiculture dans le Maine-et-Loire, tire la sonnette d'alarme. Des "traces" de maïs Monsanto 810 ont été détectées dans du pollen récolté par des abeilles à proximité d'une parcelle d'OGM semée par la coopérative Terrena, à Charcé-Saint-Ellier. "Terrena nous avait affirmé que toutes les précautions avaient été prises pour éviter les disséminations", s'indigne Denis Benoît, l'un des responsables de l'Union des apiculteurs. "On ne connaît pas l'impact des gènes insecticides sur les larves ou les abeilles. Que des tests très précis soient faits! Nous ne voulons pas que nos abeilles deviennent des vecteurs de pollution", a ajouté Thomas Frelon, le président du syndicat.Après une manifestation mardi soir du collectif "l'Interrégionale sans OGM" devant son siège, la direction de Terrena a promis qu'elle allait consigner les semences moissonnées. "Nous rediscuterons après le Grenelle de l'Environnement du devenir des semences", a annoncé Christophe Courrossé, responsable de la communication de la coopérative.Vingt-huit hectares de maïs OGM ont été semés pour la première fois cette année en Maine-et-Loire dont les trois-quarts à l'initiative du groupe Terrena.
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