L'équipementier sportif allemand Puma, passé récemment sous le contrôle du groupe français de luxe PPR - qui détient 62% de son capital-, a annoncé jeudi avoir vu son bénéfice net reculer au deuxième trimestre, notamment à cause d'une baisse de ses ventes aux Etats-Unis.D'avril à juin, le bénéfice net a reculé de 9,9% sur un an à 45,2 millions d'euros, inférieur aux 47,4 millions attendus en moyenne par les analystes du consensus Reuters. Sur la même période, le bénéfice d'exploitation (EBIT) s'inscrit également en recul de 11,9% à 61 millions, tandis que le chiffre d'affaire est resté quasi stable (-0,7%) à 542,8 millions. Comme son concurrent Adidas propriétaire de la marque Reebok, Puma a souffert ces derniers mois sur le marché américain. Ses ventes y sont en baisse de 20,3% sur un an à 145,3 millions d'euros. Les commandes, chiffre-clé du secteur, ont aussi reculé dans le pays de 16,2% dans le trimestre. Et ce en grande partie à cause de l'offensive très forte de Nike sur son marché domestique. Sans oublier la faiblesse du dollar. En Europe au contraire, coeur de marché de l'équipementier, les ventes ont progressé de 8,7% pour atteindre 282,9 millions d'euros. Sur la zone Asie-Pacifique, bassin de croissance à un an des Jeux Olympiques de Pékin, les commandes ont progressé de 20,4%, "avec une hausse notable sur le marché chinois", souligne le groupe. Par activité, les ventes de chaussures ont reculé de 2,2%, tout comme celles des accessoires, qui tiraient la croissance jusque-là. Seul le textile a vu ses ventes croître sur le trimestre de 2,2%.Malgré cette deception, le groupe qui a su tirer son épingle du jeu ces dernières années en s'imposant sur le créneau de la mode sport a néanmoins confirmé ses prévisions pour l'année 2007 d'une hausse des ventes comprise entre 1 et 5%, avec une progression au même rythme du bénéfice net.

latribune.fr

18 Sept 2010, 1:49

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