Un ami. Alors qu'il attendait le Nicolas Sarkozy pour déjeuner, samedi, George Bush, qui a qualifié le président français "d'ami", a indiqué que les deux hommes avaient de "bonnes relations avec la France, même si, c'est clair, il y a des désaccords". "Je n'ai jamais permis que les désaccords empêchent de trouver d'autres moyens de travailler ensemble", a déclaré le président américain aux journalistes. Nicolas Sarkozy, de son côté, a ajouté "On peut être des amis et ne pas être d'accord sur tout". Si l'ambiance de la rencontre entre les deux chefs d'état est des plus joviales, elle n'a toutefois pas exclu que les deux présidents en profitent pour aborder des questions sérieuses: "Il s'agit d'un déjeuner informel, amical et familial mais il est vraisemblable que des sujets d'actualité seront abordés, sans ordre du jour", a précisé à Paris Pierre-Jérôme Hénin, porte-parole adjoint de l'Elysée. Surtout, Nicolas Sarkozy souhaite effacer les querelles passées avec la France.Il était prévu que les Bush servent à leur hôte français "un menu de pique-nique traditionnel américain" comprenant hot dogs et hamburgers, a précisé la Maison blanche, qui a souligné que ce serait l'occasion pour Nicolas Sarkozy de faire connaissance avec la totalité du clan Bush, dont les parents du président, ses jumelles Jenna et Barbara et son frère Jeb. L'invitation à ce déjeuner avait été lancée à Nicolas Sarkozy par George Bush lors du sommet du G8 en Allemagne en juin. Seul un autre hôte de marque étranger a été auparavant invité par George Bush Jr dans sa résidence de famille: il s'agit du président russe Vladimir Poutine, le mois dernier. Seule fausse note à ce déjeuner cordiale: l'absence inattendue de Cécilia Sarkozy, souffrante.

latribune.fr

18 Sept 2010, 1:59

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