Net rebond des Bourses de Shanghai et Hong Kong

Vent d'optimisme ce matin sur les Bourses chinoises. A Shanghai, première place de Chine continentale, c'est carrément sur un record historique que s'est achevée la séance, avec un gain de 0,50%, à 4.980,08 points. Mais surtout, en séance, l'indice a frôlé les 5.000 points, touchant les 4.999,195 points. De quoi faire espérer aux investisseurs le franchissement dans les jours prochains de la barre hautement symbolique des 5.000 points. La performance est d'autant plus remarquable que Shanghai avait d'abord dû digérer la hausse des taux annoncée mardi par les autorités chinoises. Une décision qui avait d'ailleurs fait débuter la séance sur une baisse de 1,90%!Même optimisme sur l'autre grande Bourse chinoise, celle de Hong Kong. Là, c'est une progression de 2,84% qui a été enregistrée, les opérateurs se félicitant notamment de la décision récente des autorités chinoises de faciliter les investissements des citoyens chinois sur la place de Hong Kong.Ailleurs en Asie, les performances ont été moins spectaculaires. A Tokyo, l'indice Nikkei a terminé inchangé (repli de 0,01%) après ses hausses de lundi et mardi, dans l'attente d'une décision de la Banque du Japon en matière de taux d'intérêt. Les investisseurs tablent sur une stabilité du taux directeur à 0,5%.Bonne séance en Corée du sud: la Bourse de Séoul a terminé sur une progression de 1,34%. Les autres places de la région ont terminé sur des variations nettement plus faibles: hausses de 0,17% à Taipeh et de 0,26% à Sydney, repli de 0,8% à Manille.Wall Street avait évolué de façon prudente, mardi, le Dow Jones perdant 0,23%, pendant que le Nasdaq gagnait 0,51%. Les investisseurs ont tenté de cerner les intentions de la Réserve fédérale vis-à-vis de la crise des prêts hypothécaires à risque. Le président de la Fed, Ben Bernanke s'est dit disposé à utiliser "tous les outils à sa disposition" pour rassurer les marchés financiers, selon des propos rapportés par le président de la Commission bancaire du Sénat, Christopher Dodd.Ces déclarations ont été interprétées à Wall Street comme ouvrant la voie à une baisse des taux bien que Ben Bernanke n'ait pas mentionné la possibilité d'une baisse du principal taux directeur de la Réserve fédérale.Alimentant la nervosité des investisseurs, les grosses sociétés américaines du secteur des prêts hypothécaires à risque ("subprime") ont multiplié les annonces de fermetures et licenciements, Capital One supprimant 1.900 postes et Countrywide Financial commençant à tailler dans ses effectifs. Le marché attend maintenant des nouvelles claires, notamment en provenance des banques, premières concernées par la crise des crédits aux Etats-Unis.Dans ce contexte, le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson a appelé les investisseurs à la patience en estimant qu'il faudrait un certain temps pour résorber les problèmes liés aux turbulences financières. Le président américain George W. Bush a par ailleurs estimé qu'il y avait suffisamment de liquidités sur les marchés et que les données fondamentales de l'économie américaine étaient "fortes".
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