Le développement d'E.ON en France pourrait passer par une centrale nucléaire

Wulf Bernotat, le président du directoire du géant allemand de l'énergie, affiche ses ambitions dans l'Hexagone où son groupe est devenu un acteur qui compte.

Wulf Bernotat, le président du directoire du géant allemand de l'énergie E.ON, affiche ses ambitions en France où il vient de racheter des actifs, notamment le petit opérateur énergétique Snet et où il est du coup devenu le troisième producteur d'électricité.

E.ON les a acquis auprès de l'espagnol Endesa et de l'italien Enel, le premier ayant été racheté par le second (associé au groupe de BTP hispanique Acciona) alors que le groupe allemand étant initialement sur les rangs. Il a du se retirer mais a obtenu en échange de pouvoir racheter certains de leurs actifs.

Ainsi, E.ON n'exclut pas de construire une centrale nucléaire en France avec un partenaire dans le cadre de son plan de développement dans les énergies n'émettant pas de CO2. Il n'envisage toutefois aucune acquisition importante dans l'Hexagone.

Le groupe allemand indique par ailleurs qu'il augmentera après 2010 la part de ses investissements consacrés aux énergies renouvelables. Ils représentent actuellement 10% de ses investissements soit six milliards d'euros. E.ON compte aussi nvestir une centaine de millions d'euros dans des projets destinés à limiter les rejets de CO2 dans l'atmosphère.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.