Thomas Cook creuse sa perte au premier semestre

Sur le semestre achevé le 30 avril, la perte s'élève à 191,3 millions de livres (242 millions d'euros) pour un chiffre d'affaires en hausse de 72% à 2,96 milliards. Le voyagiste et la compagnie aérienne allemande Air Berlin ont par ailleurs décidé de remettre à plat leur projet d'une cession par Thomas Cook de sa filiale Condor à Air Berlin.

Le groupe britannique de tourisme Thomas Cook annonce ce mardi une perte nette part du groupe qui s'est creusée au premier semestre. Malgré tout, le groupe se veut confiant sur la tenue de son activité pour le restant de l'année.

En attendant, sur le semestre achevé le 30 avril, Thomas Cook enregistre une perte de 191,3 millions de livres (242 millions d'euros) pour un chiffre d'affaires en hausse de 72% à 2,96 milliards de livres. Thomas Cook souligne une réduction de 15% de la perte d'exploitation pro forma à 177,5 millions de livres, et une perte d'exploitation totale de 163,7 millions, contre 148,6 millions l'an dernier, somme qui excluait une perte de 69,6 millions de livres de l'ancien groupe MyTravel, avec lequel Thomas Cook a fusionné l'an dernier.

Le groupe, qui n'avait pas versé de dividende l'an dernier, a annoncé qu'il allait verser cette fois un dividende semestriel de 3,25 pence par action. Thomas Cook a annoncé que l'activité "restait robuste sur tous les grands marchés", et il a estimé que ses résultats correspondraient aux attentes pour cette année financière complète.

Compte tenu du contexte, le voyagiste et la compagnie aérienne allemande Air Berlin semblent par ailleurs avoir décidé de remettre à plat leur projet d'une cession par Thomas Cook de sa filiale Condor à Air Berlin. "Au vu des retards dans le processus d'approbation par les autorités de la concurrence, et de l'évolution du contexte économique, nous étudions avec Air Berlin la faisabilité de cette transaction", a indiqué Thomas Cook qui envisage désormais "une série d'options alternatives".

A plus long terme, Thoams Cook continue à viser 480 millions de livres, ou 620 millions d'euros de bénéfice d'exploitation en 2009/2010.

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