Un bloc de 3,27 millions de titres Aéroports de Paris, ADP, représentant 3,3 % du capital, a changé de mains à la Bourse de Paris vendredi 28 décembre. Comme l'affirmait La Tribune, l'acquéreur n'est autre que le groupe de BTP et de concessions Vinci.

Ce dernier a confirmé ce mercredi matin avoir acquis un bloc d'actions représentant 3,3% du capital d'Aéroports de Paris, expliquant qu'au travers de cet investissement, il "réaffirme son intérêt à long terme pour les infrastructures aéroportuaires". "Vinci soutiendra la stratégie de croissance rentable mise en oeuvre par l'équipe dirigeante d'ADP", souligne-t-il.

Le groupe de BTP et de concessions ajoute qu'il "n'entend pas accroître le niveau de sa participation actuelle hors du cadre d'une éventuelle évolution de la position actionnariale de l'Etat", qui détient 68,4% du capital d'ADP. Le ministère de l'Economie et des Finances a ainsi indiqué ce mercredi qu'il "n'y avait pour l'heure aucun projet de privatisation d'Aéroports de Paris".

Pas de quoi freiner les élans de Vinci. Cela fait plusieurs mois que le groupe de BTP et de concessions multiplie les marques d'intérêt pour ADP. Le rachat de 3,3% du capital du groupe aéroportuaire représenterait ainsi pour Vinci un investissement de 229 millions d'euros.

Du coup, le titre ADP s'est envolé ce mercredi. Il a gagné 10,3% à 77,21 euros alors que celui de Vinci a perdu 4,24% à 48,50 euros.


Vinci favori pour un contrat autoroutier à Anvers
Le groupe français de BTP et de concessions Vinci, leader mondial, a annoncé ce mercredi avoir été présélectionné pour un contrat d'infrastructures routières à Anvers, en Belgique, dans le cadre du consortium Noriant qu'il dirige. Le contrat de partenariat public-privé d'une durée de 39 ans, porte sur la conception, le financement, la construction et la maintenance de 30 km de périphérique au nord-ouest de la ville d'Anvers. Le consortium Noriant est constitué de Vinci par le biais Vinci Concessions (35%) et de CFE et ses filiales Aanneming Van Wellen et Dredging International (14%), aux côtés de Besix (25%), Cordeel (11%), Fabricom GTI (10%) et Victor Buyck Steel Construction (5%). Les travaux, qui devraient débuter en fin d'année pour une durée de quatre ans, comprennent la construction d'un tunnel immergé, d'un pont à deux niveaux, d'échangeurs et d'une gare de péage.