La fusion entre l'ANPE et l'Unedic, qui va donner naissance à un nouvel organisme destiné à mettre en oeuvre le service public de l'emploi, va entraîner une importante restructuration du régime d'assurance chômage. Selon un document de travail des partenaires sociaux, les effectifs de l'Unedic devraient fondre de 500 personnes actuellement à une centaine de personnes.

Evalués entre 89 et 109 salariés tous départements confondus, ces effectifs "correspondent aux besoins de la première année et pourront être révisés à la hausse ou à la baisse en fonction des besoins ultérieurs" indique le document.

Selon le projet des partenaires sociaux, l'Unedic ne conserverait que les salariés très qualifiés pour assurer les missions que le régime d'assurance chômage conservera après la fusion: service juridique, audit et contrôle, finances et comptabilité, études et analyses notamment.

L'Unedic, qui restera après la fusion gérée par les partenaires sociaux, conservera la mission de fixer le niveau des allocations chômage et celui des cotisations chômage des employeurs et des salariés via la négociation des conventinons d'assurance chômage.

L'actuelle convention Unedic expire en fin d'année et doit être renégociée. Le nom du nouvel organisme de service public de l'emploi doit être connu début juillet. La fusion entre les deux organismes, qui aura également comme conséquence la disparition du réseau Assedic qui emploie plus de 13.000 personnes, sera effective sur le plan juridique au 1er janvier 2009.