Cela deviendrait presque lassant. La semaine qui vient de s'écouler a vu le pétrole enchaîner les records. Vendredi matin, les cours semblaient orienter à la baisse sur des prises de bénéfices mais la tendance s'est inversée dans l'après-midi.
Que ce soit à New York ou à Londres, les prix se sont à nouveau affolés. Sur le marché américain, le contrat mai sur le brut léger américain a pour la première fois dépassé les 116 dollars le baril, atteignant 116,19 dollars. Cela représente une hausse de plus d'un dollar. Le Brent, de son côté, est monté au niveau record de 113,57 dollars le baril.
Cette nouvelle flambée des prix est due, selon les analystes, aux sabotages d'un oléoduc, exploité par une filiale du groupe pétrolier Shell, dans la région pétrolière du delta du Niger, au Nigeria. Premier producteur africain d'or noir, le Nigeria a vu environ un quart de sa production totale réduite en raison des violences dans les zones pétrolières depuis janvier 2006.