OMX soutient son rachat par la Bourse de Dubaï et le Nasdaq

Le conseil d'administration de l'opérateur boursier de l'Europe du Nord et des pays baltes recommande à l'unanimité l'offre de rachat faite par l'opérateur émirati avec la Bourse américaine des valeurs technologiques.

C'est l'épilogue d'une des guerres de mouvement dans le secteur des places boursières qui a animé l'année 2007. ce mercredi matin, le conseil d'administration de l'opérateur boursier de l'Europe du Nord et des pays baltes OMX annonce avoir recommandé à l'unanimité l'offre de rachat faite par l'opérateur émirati Borse Dubaï avec le Nasdaq, la Bourse américaine des valeurs technologiques.

Cette offre "va créer un nouveau leader dans les échanges, établir une plateforme solide pour une croissance future et renforcer la région nordique et baltique en tant que centre financier" déclare dans un communiqué le président du conseil d'administration d'OMX, Urban Bäckström.

Les actionnaires d'OMX devraient s'exprimer sur ce projet vers la mi-février. Ils ont un mois pour le faire.En novembre dernier, l'autorité financière suédoise, Finansinspektionen (FI), avait donné son feu vert. Le 26 septembre, le Nasdaq et Borse Dubaï avaient annoncé détenir 47,6% du capital d'OMX grâce au soutien de grands actionnaires.

Au départ, Borse Dubaï et le Nasdaq étaient opposés sur ce dossier - le premier lançant son offre en mai, contré en août par une surenchère du second - jusqu'à ce qu'ils s'entendent le 20 septembre dernier sur une offre commune à 265 couronnes suédoises par titre soit un montant total de 32 milliards (près de 5 milliards de dollars soit 3,5 milliards d'euros).

Dans un premier temps, c'est Borse Dubaï qui va détenir la majorité d'OMX mais le Nasdaq reprendra ultérieurement ses parts. Car parallèlement, Borse Dubaï va entrer à hauteur de 19,9% dans le capital du Nasdaq et de 28% dans celui de la Bourse de Londres (London Stock Exchange, LSE) dont la bourse technologique américaine détenait mais qu'elle n'a pu transformer en participation majoritaire malgré plusieurs tentatives d'OPA. Avec cette opération sur OMX, elle obtient un premier succès dans sa stratégie de se développer en dehors des Etats-Unis.

Peu connu en France, OMX est pourtant une institution boursière puissante. Elle détient les Bourses de Copenhague, Stockholm, Helsinki, Reykjavik, Riga, Tallinn et Vilnius. Y sont cotées des valeurs très importantes, notament des leaders mondiaux de leurs spécialités, tels Nokia (téléphone), Ericsson (télécom), H&M (distribution de vêtements), Scania (poids lourds) ou Electrolux (électroménager).

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