Couvert de boutons

Par latribune.fr  |   |  268  mots
Les fibulanomistes sont très nombreux: collectionneurs de boutons de toutes sortes, ils classent leurs objets de prédilection par thèmes, par matière, par époque. Une vente leur est dédiée. Les prix vont de 10 à 500 euros. Pièce.

Collectionneurs de boutons, les fibulanomistes sont particulièrement nombreux et essentiellement féminins. D'innombrables sites et clubs leur sont dédiés, et quand une vacation entière leur est consacrée, la salle des ventes fait le plein. Ce sera le cas ce 21 avril à Drouot où la modeste, mais active, étude Kapanji-Morhange met aux enchères des milliers de ces objets quotidiens aux prix relativement modiques, car si l'immense majorité des boutons se négocie entre 1 et 100 euros, il en est d'exceptionnels - non présents - qui peuvent atteindre les 1.500 euros. Face à la multitude de boutons existants de par le monde, les fibulanomistes organisent leurs collections par thème. Généralement, c'est la matière qui prime: corne, strass, nacre, émail, verre, bois, argent, céramique, métal doré, etc... On trouve également des collections par thématique (boutons de mode, de vénerie, de corporations, d'uniformes, d'armoiries, de manchettes, ...) ou par époque (Napoléon, Art nouveau, contemporain, d'artistes (Vautrin, Hugo), décor floral du XIXème siècle, personnages célèbres...).

Pour les boutons courants, les paires valent 10 à 15% plus cher, les cartons de 6, 8, 12 ou 18 de 30% s'ils sont d'origine. Sauf pour quelques pièces rares, les boutons se doivent d'être en parfait état. La vente présente notamment de nombreux boutons "Picture" britanniques (autour de 100 euros les six), des modèles en cuivre TWW (50 euros), en verre gravé (250 euros la série de huit), quelques exemplaires à l'effigie de Sarah Bernhardt (60 euros) ou des séries du créateur François Hugo (120 euros).

21 avril, Drouot Richelieu, vente Kapanji-Morhange. Renseignements: www.auction.fr/cp/kapandji