Le prix du baril de pétrole termine en hausse après les stocks américains

Par latribune.fr  |   |  338  mots
Le prix du baril a joué au yo-yo ce mercredi après la publication des stocks américains. Il termine finalement en hausse. Goldman Sachs voit de son côté le baril à 149 dollars d'ici la fin de l'année.

Les cours du pétrole ont été très volatils ce mercredi, baissant nettement après la publication des stocks américains en produits pétroliers par le département à l'énergie pour finalement clôturer en hausse. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre a gagné 45 cents à 114,98 dollars. A Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a pris 1,43 dollars à 114,68 dollars le baril.

Les réserves de brut ont bondi la semaine dernière aux Etats-Unis de 9,4 millions de barils, à 305,9 millions de barils. Les analystes ne tablaient que sur une progression de seulement 800.000 barils. Les réserves de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont augmenté de 500.000 barils à 132,1 millions de barils, comme anticipé par les analystes.

Enfin, les stocks d'essence ont chuté de 6,2 millions de barils, à 196,6 millions de barils. Les analystes ne tablaient que sur un repli de 2,4 millions. C'est la quatrième semaine de baisse consécutive de ces stocks, qui sont surveillés de près par les investisseurs pendant l'été, période des grands déplacements en voiture ("driving season").

Dans la matinée, les mouvements du dollar face à l'euro et les déclarations du Venezuela qui réclame à l'Opep, l'organisation des pays exportateurs de pétrole, une baisse de la production d'or noir en septembre, avaient alimenté le rebond des prix du baril.

Par ailleurs, Goldman Sachs a confirmé ce mercredi qu'elle prévoyait un prix du baril à 149 dollars à la fin de cette année 2008. Un de ses analystes avait indiqué il y a quelques temps qu'il s'attendait à un prix du baril entre 150 et 200 dollars avant la fin 2009 en raison de la hausse de la demande et des problèmes d'approvisionnement. Cela dit, les récents chiffres économiques venus des Etats-Unis, d'Europe et du Japon montrent plutôt un risque de récession, synonyme de moindre demande pétrolière, ce que prévoit également l'Opep, l'organisation des pays exportateurs de pétrole d'où la baisse des cours de ces dernières semaines.