Le président d'UBS, Marcel Ospel, savait qu'il allait affronter ce mercredi lors de l'assemblée générale extraordinaire de ses actionnaires à Bâle la colère des petits porteurs, furieux des pertes du géant bancaire suisse, les premières de son histoire, en raison de son exposition à la crise du subprime.
Il a en tout cas réfuté devant eux toute idée de démission et demandé au contraire leur soutien pour l'augmentation de capital de 13 milliards de francs suisses destinées à reconstituer les fonds propres.
"La popularité ne peut et ne doit en aucune manière influer sur mon action ou sur celle du conseil d'administration, a-t-il indiqué aux 6.454 actionnaires présents.Je suis particulièrement sensible au devoir qui m'incombe de monter au front pour aider à surmonter les difficultés auxquelles nous sommes actuellement confrontées. Je ne trahirai donc jamais ma responsabilité et ferai en sorte qu'UBS revienne sur la voie du succès".