Alors que le premier producteur de fer mondial, le brésilien Vale (ex CVRD), a imposé une majoration de 65% de son minerai à ses clients sidérurgistes japonais et sud-coréens, l'australo-britannique Rio Tinto, deuxième exportateur mondial, a indiqué ne pas vouloir descendre en dessous de + 71% dans ses négociations avec les aciéristes chinois.
Rio Tinto souligne d'abord que sur le marché au comptant chinois, le fer se négocie à des niveaux nettement supérieurs à ceux des contrats annuels.
Il explique ensuite que le prix du fret - cinq à six semaines de bateau pour relier le Brésil à l'Asie - vient se surajouter, un surcoût accepté que le mineur australien veut intégrer.