Nouveau rebondissement dans le dossier du rachat de Taylor Nelson Sofres (TNS). Le groupe allemand d'études de marché GfK a finalement annoncé ce mercredi qu'il renoncait à acquérir son concurrent britannique.

Dans un communiqué qui vient confirmer une information rapportée mercredi par plusieurs journaux britanniques et allemands, TNS indique ainsi que "le conseil d'administration (...) a été informé par GfK que celui-ci ne prépare plus une offre éventuelle" de rachat.

GfK et TNS avaient indiqué au printemps vouloir se rapprocher, via une fusion par échanges d'actions sans versement de prime à leurs actionnaires. Mais ce projet avait été mis à mal lorsque WPP, désormais seul en lice, avait lancé une offre concurrente. Le groupe publicitaire britannique a proposé en juillet de racheter TNS pour 173 pence et 0,1889 action WPP par action TNS, valorisant le groupe à près de 1,2 milliard de livres (environ 1,5 milliard d'euros).

Cette contre-offre avait forcé GfK à renoncer à la fusion sans prime avec TNS. Il avait annoncé qu'il allait à la place préparer un projet de rachat en numéraire. Mais selon des fuites dans la presse, le groupe a échoué à réunir le financement nécessaire, ce qui l'a obligé à jeter l'éponge.

Bien que l'allemand laisse le champ libre à WPP, TNS a toutefois réitéré ce mercredi son rejet de la proposition de rachat émanant du groupe publicitaire, la jugeant toujours insuffisante. "Par conséquent, le conseil d'administration recommande que les actionnaires de TNS rejettent l'offre de WPP", indique la direction de TNS.