Le taux de chômage baisse à 7,2% au premier trimestre en France, au plus bas depuis 25 ans

Par latribune.fr  |   |  353  mots
Nouvelle baisse pour le chômage en France. Selon les chiffre de l'Insee publiés ce jeudi, le taux de chômage est tombé au plus bas niveau depuis 25 ans à 7,2% de la population active en France métropolitaine en moyenne au premier trimestre 2008, soit 2 millions de chômeurs. Cela représente un recul de 0,2 point par rapport au précédent trimestre et de 1,2 point sur un an. Si l'on inclut les départements d'outre-mer (Dom), le taux de chômage se porte à 7,5%.Ce taux, calculé selon les critères du Bureau international du travail (BIT) et publié désormais une seule fois par trimestre, est une estimation corrigée des variations saisonnières à "plus ou moins 0,4 point", précise l'Insee.Dans le détail, pour les moins de 25 ans, le taux de chômage a encore reculé tout en restant plus de deux fois supérieur à celui des 25-49 ans. En métropole, il a atteint 17,2% (21,1% au premier trimestre 2007), soit 461.000 personnes. Le chômage a aussi décliné pour les 25-49 ans, passant à 6,6% en métropole au premier trimestre (7,5% un an auparavant), soit 1,2 million de personnes.Enfin, pour les 50 ans ou plus, le taux de chômage s'est établi en repli à 4,7% en métropole (5,9% au premier trimestre 2007), correspondant à 323.000 personnes.L'UMP et le gouvernement ont été les premiers à se féliciter de ce chiffre. Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a salué jeudi les "meilleurs chiffres depuis le début des années 80", soulignant "un changement historique" qu'il attribue aux réformes mais aussi à la démographie. Le parti de la majorité s'est félicité de son côté d'"un recul historique du chômage". Le président de la République a qualifié de "succès important" la baisse du chômage, tout en enjoignant le gouvernement de ne "surtout pas s'arrêter à cela".Le PS estime pour sa part que "l'action du gouvernement n'est pour rien dans la baisse du chômage", celle-ci n'étant due qu'aux effets mécaniques de l'évolution de la démographie et au recours de plus en plus massif aux contrats précaires".