Goldman Sachs résiste toujours à la crise des "subprime"

Alors que ses homologues, notamment Lehman Brothers, font toujours les frais de la crise des "subprime", la banque américaine Goldman Sachs reste relativement épargnée. Elle a ainsi annoncé ce mardi un bénéfice net et un produit net bancaire en baisse au deuxième trimestre, mais très supérieurs aux attentes.Le bénéfice net a baissé de 11% à 2,087 milliards de dollars, soit un bénéfice par action de 4,58 dollars, nettement supérieur aux 3,42 dollars attendus par les marchés.De son côté, le produit net bancaire a, lui, reculé de 7% à 9,42 milliards, contre 8,74 milliards attendus par les analystes.Au premier trimestre déjà, la banque avait fait mieux que prévu. Certes, le bénéfice avait chuté de moitié mais ressortait à 1,51 milliard de dollars. Pour comparaison, Lehman Brothers, qui a publié lundi ses résultats du deuxième trimestre, a affiché une perte de 2,8 milliard de dollars sur la période.La résistance de Goldman Sachs à la crise a donc de quoi réjouir les investisseurs. Les résultats de la banque ont fait monter le titre de 1,8% dans les échanges éléctroniques avant l'ouverture de la Bourse de New-York, autour de 185,40 dollars.Goldman Sachs finaliserait la restructuration d'un SIV de Cheyne CapitalSelon des informations du Financial Times de ce mardi, confirmées par des sources proches du dossier, la banque d'affaires américaine Goldman Sachs finaliserait la restructuration d'un véhicule d'investissement, dit SIV, de 7 milliards de dollars créé par le fonds spéculatif britannique Cheyne Capital et en difficulté depuis le début de la crise financière. Selon le procédé mis sur pied avec Goldman Sachs, la banque américaine devrait effectuer le relais entre le SIV et une nouvelle structure créée pour accueillir les actifs de l'ancien véhicule. Le succès de l'opération serait une première et pourrait redonner de l'air au secteur des SIV, paralysé par la crise financière. Goldman Sachs serait également en négociation pour secourir deux autres SIV en liquidation, lesquels étaient gérés par deux fonds spéculatifs anciennement contrôlés par la banque britannique Standard Chartered et sa consoeur allemande IKB.
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