Le pétrole en forte hausse, les stocks américains reculent

Les montagnes russes continuent sur les prix du pétrole. Ce mercredi, le prix du baril WTI (west texas intermediate ou light sweet crude) américain a ouvert en hausse de 2,63 dollars à New York à 133,94 dollars. Sa progression s'est ensuite accélérée pour atteindre les 4,47 dollars (+3,4%) à 135,78 dollars.De quoi donner le tournis après les records de vendredi (un bond de plus de dix dollars en une séance, du jamais vu, après avoir déjà gagné près de six dollars la veille, pour monter à 139 dollars) puis la forte baisse de lundi vers les 131 dollars.Les statistiques sur les stocks hebdomadaires américains de pétrole, d'essence et de produits distillés ont donné des résultats contrastés. Ceux de pétrole baissent de 4,6 millions de barils à 302,2 millions, c'est plus que prévu, mais ceux d'essence progressent de 2,3 millions à 114 millions de barils tout comme ceux de produits distillés, en hausse d'un million à 210,1 millions de barils.Le secrétaire général de l'Opep, l'Organisation des pays producteurs de pétrole, l'algérien Abdallah el-Badri, a déclaré ce mercredi à Londres à propos de la flambée des prix de l'or noir : "comme je l'ai dit de nombreuses fois, la principale raison (des prix élevés) est la spéculation et la valeur du dollar. Les prix n'ont rien à voir avec un manque de pétrole. Il a y beaucoup de pétrole sur le marché".Il a indiqué que l'Opep disposait d'une capacité excédentaire de production atteignant trois millions de barils par jour (mbj), un chiffre nettement au dessus des estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui avait regretté qu'elle soit tombée sous les deux mbj "pour la première fois depuis le troisième trimestre 2006".Le patron du géant gazier russe Gazprom a indiqué mardi qu'à son avis, le prix du baril va monter jusqu'à 250 dollars. s'il n'a pas donné d'échéance, son entourage a précise que cette estimation s'entendait à l'horizon 2009. La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a récemment prédit un baril à 150 dollars. Et ce mercredi, c'est au tour de l'allemande Commerzbank d'annoncer un baril de 150 à 170 dollars dans les trois mois avant un reflux sous les cent dollars à la fin 2008 ou en 2009
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