Montrer, donner à voir et à entendre, aider le public à comprendre et à apprécier les diverses expressions de la musique contemporaine, qu'elle soit électronique et numérique, c'est sous cette impulsion qu'en 2002, Alexandre Grauer a fondé les Qwartz, Prix des Musiques Electroniques, révélateurs de talents et d'initiatives visionnaires (Rémi Dury, Streamplug, MicroAudioWaves, Catchpulse, The Books, Hypo&EDH ...) .Soutenir la création, la diversité culturelle dont les producteurs indépendants sont garants, tel est le maître mot de ce programme qui soumet au vote à l'issue d'une sélection à l'aveugle par un jury de professionnels chaque année plus de 350 oeuvres sur 3.000 présélectionnées, selon une thématique qui permet de baliser le parcours musical et de conduire les visiteurs à exprimer leurs préférences dans huit des catégories où les récompenses sont attribuées : titre, album, découverte, expérimental, dance-floor (clubbing), compilation, clip vidéo et artwork& packaging. Ce qui représente environ 20 heures d'écoute proposée en streaming. Comme cela, chacun, où qu'il soit dans le monde, peut réecouter autant de fois qu'il le souhaite le ou les morceaux qu'il désire.Des dotations sont également assurées par l'Adami, la Spedidam, la SAIF, Radio-France et l'INA-GRM. Elles ont représenté lors du dernier festival, qui s'est tenu en avril, une somme de 40.000 euros pour permettre la concrétisation ou la finalisation d'un projet.Lors de la dernière édition, sous les feux du chapiteau de la famille Bouglione au Cirque d'Hiver, et pour la première fois en France, s'est tenu le premier Marché International des Musiques Nouvelles et des Arts Associés. Celui-ci a vu se réunir les labels, les organismes, les festivals et la presse de onze pays.Dans une interview donnée dans la revue MCD (Musiques & Cultures Digitales), Alexandre Grauer rappelle fort justement que " les Qwartz doivent de plus en plus s'incrirent dans une logique de réseau, soutenir les artistes, les labels et offrir au public une alternative "officielle" soutenue par un gouvernement qui a des attitudes novices vis-à vis de cette culture...". A noter que la revue MCD vient tout juste d'éditer le guide des festivals numériques 2008-2009. Des licences à la carte.C'est dans cette optique plus souple que les créateurs désireux de profiter des Qwartz, peuvent souscrire à de nouvelles formes de licences d'usages d'oeuvres, les Creatives Commons, organisation fondée en 2001 à la Stanford Law School à l'initiative du professeur de droit Lawrence Lessig. Il s'agit en fait de permettre aux créateurs de partager leurs oeuvres avec le public et de rentrer dans une logique économique avec des licences professionnelles (Licences 5, 6 et CC+) adaptées en fonction des destinations et des usages. A noter que les Qwartz 5 auront lieu les 2, 3 et 4 avril 2009. La clôture des inscriptions est fixée au 15 juillet 2008. La cérémonie de remise des prix se tiendra le vendredi 3 avril 2009 au Cirque d'Hiver Bouglione et elle sera accompagnée d'un Marché des Musiques Nouvelles et Arts Associés qui aura lieu les 3 et 4 avril. 70 stands y seront présents. La journée du vendredi sera exclusivement ouverte et réservée aux professionnels, tandis que le marché sera ouvert au public le samedi.Liens Utiles:- Le site des Qwartz :https://www.qwartz.org/- Le site des Creative Commons : https://fr.creativecommons.org/- Le site des Musiques et Cultures Digitales : https://www.digitalmcd.com/

latribune.fr

18 Sept 2010, 1:42

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