Cécile de Guillebon optimise les murs de Renault

Plus de 1.000 participants sont attendus au Théâtre de Paris lundi 1er décembre au soir pour la cérémonie de remise des prix nationaux aux lauréates des Women's Awards (#LTWA). C'est l'occasion pour latribune.fr de revenir sur quelques portraits de femmes du haut management français. À 53 ans, Cécile de Guillebon est animée par la passion pour son métier dont elle aimerait qu'il soit reconnu à sa juste valeur. Pour ce faire, elle n'hésite pas à militer pour sa revalorisation.
Cécile de Guillebon, Directeur de l'immobilier et des services généraux du groupe Renault
Cécile de Guillebon, Directeur de l'immobilier et des services généraux du groupe Renault (Crédits : DR)

« Ayant reçu une éducation classique dans une famille ouverte d'esprit, j'ai eu à coeur de rester fidèle à mes valeurs et de faire fructifier mes talents, à l'écoute et au service de tout mon entourage dans une démarche de leader authentique. Mon rêve d'adolescente était d'être médecin : je m'occupe donc des autres, mais d'une autre façon ! »

Diplômée d'HEC, de la Société française d'analyse financière et du Royal Institute of Chartered Surveyors (RICS), Cécile de Guilllebon a commencé sa carrière chez J.P.Morgan à Paris et New York, puis Marceau Investissements, avant de rejoindre PPR. C'est en 2013 qu'elle rejoint le groupe Renault pour s'y occuper de l'immobilier et des services généraux. Dans son périmètre, tous les types d'actifs : usines, entrepôts, succursales, centres de recherche, pistes d'essai et bureaux, soit 12 millions de mètres carrés construits et 6 milliards d'actifs immobiliers au bilan consolidé du groupe, 650 sites dans 40 pays, avec un budget annuel en coûts de fonctionnement de 1 milliard d'euros.

Dans ses mains, des enjeux considérables

« Mon rôle consiste à manager les équipes d'experts et les équipes opérationnelles en charge du bon fonctionnement des installations et des services : le défi est d'optimiser la gestion des actifs immobiliers en maîtrisant l'ensemble des risques associés et en contrôlant les coûts. Ma priorité est de livrer des sites performants pour l'activité industrielle et commerciale du groupe. Récemment, après le Brésil et le Maroc, j'ai coordonné la construction de sites en Algérie, en Inde et en Chine. »

Engagée, membre de plusieurs associations, dont VoxFemina et HEC Alumni, elle encourage la mixité. C'est un métier très largement masculin.

« Je veux avoir l'opportunité de faire mieux connaître le secteur de la gestion de l'immobilier d'entreprise au-delà de la presse professionnelle. Nous avons toujours été considérés comme les parents pauvres des entreprises. Or, nous gérons des enjeux considérables, c'est un métier qui souffre d'être méconnu. Je veux mettre en avant ma profession qui doit s'affirmer et gagner en légitimité. Mes prochains défis ? Attirer des talents, en interne et en externe, au sein de mes équipes, pour renouveler et renforcer les expertises. Être visionnaire sur l'évolution des métiers de l'immobilier et des services généraux, au sein des grands groupes : faire preuve d'ambition et d'une capacité d'innovation. »

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Commentaire 1
à écrit le 30/11/2014 à 14:14
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Méfiance quand on a travaillé chez les racketteurs et à NEW YORK ville francophobe on doit être sous surveillance étroite......

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