Les oeufs et le panier de Wendel

Par Olivier Provost  |   |  234  mots
Lorsque la Bourse connait une forte volatilité, une société d'investissement doit s'attendre à voir certains des titres de ses participations s'envoler et d'autres plonger. C'est ce qui s'est passé jeudi. Bilan ? Globalement positif.

Le principe d'une société d'investissement comme Wendel consiste à ne pas mettre ses oeufs dans le même panier. Du coup, lorsque la Bourse connait une forte volatilité, elle doit s'attendre à voir certains des titres de ses participations s'envoler et d'autres plonger. Le tout est que le mouvement lui soit globalement favorable. La question peut se poser au vu de la séance de ce jeudi. Une de ses sociétés phares, Bureau Veritas (elle en détient près de 63%), a vu son titre plonger de 9,85% en raison d'une croissance trop faible aux yeux des investisseurs. A l'inverse, la révision à la hausse des perspectives de marge de Legrand dont Wendel possède plus de 30% a profité à l'action qui a pris 5,7%. Du coup, elle a entraîné dans son sillage tous les spécialistes de la construction, des matériaux et du bâtiment tant il est vrai que le rebond du petit équipement électrique est significatif d'espoirs positifs pour l'ensemble du secteur. Cela a notamment profité à la participation vedette (avec 17,5%) et controversé - compte tenu de la chute du titre pendant la crise - de la société d'investissement, Saint-Gobain, qui a regagné 1,5%. Bilan donc globalement positif pour Wendel. Et tant pis si le titre de la société elle-même a reculé de 1,4%, plombé par les déclarations de la direction qui s'attend toujours à de lourdes pertes cette année.