Dividende où es-tu ?

Selon Goldman Sachs, le taux de croissance implicite, calculé sur la base de l'évolution de contrats à terme sur dividendes, des coupons versés par les entreprises de l'Euro Stoxx 50 entre de 2010 et 2018 serait proche de zéro.

L'histoire se déroule en 2018. Contre toutes attentes, le monde s'est enlisé depuis huit ans dans un schéma de reprise économique en « W » et peine à se remettre de sa dernière rechute récessionniste. A tel point que les poids lourds du CAC et leurs homologues européens dégagent les mêmes niveaux de bénéfices qu'en 2010. Pénalisant, du même coup, leurs actionnaires dont la rémunération annuelle n'a pas bougé d'un iota au cours de la dernière décennie.

Ce scénario n'est pas le fruit de l'imagination d'un oracle farfelu mais bien le reflet des anticipations des investisseurs. Du moins en théorie. Selon Goldman Sachs, le taux de croissance implicite, calculé sur la base de l'évolution de contrats à terme sur dividendes, des coupons versés par les entreprises de l'Euro Stoxx 50 entre 2010 et 2018 serait proche de zéro. Faut-il y voir la projection d'un avenir sombre ? Pas si sûr. Surtout si l'on interprète, comme certains, ce constat comme une vision de marché troublée par des facteurs d'incertitudes à court terme.

Comme lorsque la communauté financière anticipait une faillite d'ampleur mondiale au pire de la crise début mars. Une chose est sûre : selon les calculs de Société Générale , la croissance du dividende constitue, depuis 1871 aux Etats-Unis, plus d'un tiers du taux de retour sur investissement global en action pour un horizon de placement de cinq ans. Dès lors, il devient difficile de trop noircir le tableau.

 

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